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 Entraînement d'Aëgis --La Danse--

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Aëgis
Princesse des flammes
Aëgis


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MessageSujet: Entraînement d'Aëgis --La Danse--   Entraînement d'Aëgis --La Danse-- Icon_minitimeSam 1 Mar - 15:54

Entraînement d'Aëgis: La Danse, technique puissante, non-élémentaire.
[Mon cher petit post que j'ai mit pas moins de 4 heures à taper au clavier.... T.T]

Aëgis s’arrêta soudain de marcher lorsqu’elle déboucha dans une clairière. Proprement circulaire, le lieu dépourvus d’arbre était vivement éclairé par la lumière de la lune. Seul un tronc renversé, en lisière de la clairière autrement spacieuse, donnait du relief à l’étendue de hautes herbes. S’avançant dans la végétation qui lui arrivait à la taille, Aëgis eu un net sentiment de satisfaction: cet endroit conviendrait parfaitement ! La jeune fille se demanda vaguement où Alara était allé, elle. La lycanthrope avait décrété que s’entraîner ensemble gâcherait le suspense du combat, si elles s’affrontaient pendant le tournois, et avait jugé plus intéressant de s’entraîner séparément.

S’entraîner n’était pas une mauvaise idée, en effet, surtout qu’avec Alara en lice, le tournois n’allait pas être une partie de plaisir. Et Aëgis entendait bien gagner contre celle qu’elle tenait à présent comme une rivale autant que comme une amie ! Il allait donc falloir mettre à profit le temps dont elle disposait avant le début du tournois.

S’entraîner, soit, mais à quoi ? Comme toujours dans ce type de situation, Aëgis tira son épée du fourreau et la planta dans le sol, avant de s’assoir en tailleurs à même la terre en s’adossant contre sa lame. Puis elle croisa les bras, et se vida totalement l’esprit. Elle pratiquait cet exercice depuis si longtemps qu’il était devenu naturel. A présent sure qu’aucune pensée parasite ne viendrait la déconcentrer, elle commença à se remémorer les entraînements, parfois très dus, que lui faisait subir son père, au début de sa formation de guerrière. Il lui débitait alors un flot intarissable de leçons et de conseils.

Il avait un jour prononcé une leçon qui avait alors choqué Aëgis plus que n’importe quoi d’autre au cours de sa vie. Celle-ci avait d’ailleurs préféré l’oublier. Pourquoi s’en souvenait-elle maintenant ? La jeune femme revoyait très bien l’enfant qu’elle était encore, et elle se souvenait encore mieux de son père, le guerrier, le Hunter, qui la regardait dans les yeux et qui lui interdisait de rompre ce contact visuel. Sans ciller une seule seconde, il dit d’une voix claire, forte, et dure:

-En un mot: Frapper.
Une fois engagé dans un combat, tout le reste est secondaire. Frapper devient un devoir, un but et un désir. Aucune règle n’est alors plus importante que celle-là, et rien ne permet de la violer. Frapper !


Cette tirade glacea le sang de l’enfant, mais son père continua, implacable.

-Frappe l’ennemi vite et directement. frappe d’une main ferme, décisive et résolue. Détruis la force de ton adversaire, annihile sa défense, ne le laisse pas respirer. Taille dans sa chère et écrase-le ! Puis dévaste son esprit, impitoyablement ! Cela s’appelle “Danser avec la Mort”.

Et sans rien ajouter, il montra à Aëgis cette Danse Macabre.
Levant son épée, il l’abattit sans l’ombre d’une hésitation sur sa fille. Et cela n’avait plus rien de comparable avec un coup d’épée. Dès l’instant où son père leva l’arme, Aëgis fut soufflée par la “volonté” de celui-ci de porter le coup. Non, pas de porter le coup, mais de Frapper. D’annihiler sa cible.
Le simple réflexe d’Aëgis de lever son arme pour se protéger, qu’elle aurait eu dans n’importe quelle circonstance, fut étouffé dans l’oeuf par la détermination de son père qui lui déferlait dessus comme une tornade. “Se défendre est inutile !” disait son regard, figé sur l’instant où son arme atteignait le sommet de sa courbe et s’apprêtait à s’abaisser. Et s’était vrai, Aëgis l’avait sentit alors que son père amorçait le coup. Aucune arme ou armure n’aurait suffit à la protéger d’un tel assaut. C’était la chose la plus évidente du monde. De toute façon, même si elle avait voulu se protéger, elle n’en aurait pas eu le temps: même si tout semblait se dérouler au ralentis, elle ne sentait même plus son corps. Son esprit tout entier était absorbé par la vision de l’arme de son père qui s’abattit sur elle.

Aëgis se sentit broyée, ballottée en tous sens. Elle eu le sentiment que son âme était écrasée, traversée par un gigantesque raz-de-marée qui lui déferlait dessus, la frappant de plein fouet, la vidant de son air et de sa substance, lui coupant le souffle, impitoyablement. Et cela sembla durer une éternité...

Lorsqu’elle revint à elle, ce fut pour voir la lame de son père à quelques pouces de ses yeux ruisselants de larmes, stoppée net dans sa course. Ses jambes lâchèrent prise et elle tomba à genoux, le souffle heurté, en état de choc. son père, trempé de sueur, s’effondra à son tour, laissant son épée tomber à terre elle-aussi.

-La “Danse avec la Mort”, poursuivit-il, nettement essoufflé, est une technique qui se divise en deux parties. La Danse, soit le coup lui-même, l’un des plus dévastateurs qui existent, même parmis les attaques magiques, et la Mort, soit l’assaut qui se déroule dans l’esprit de ta cible. Cette technique mérite bien son nom, car le prix à payer pour l’utiliser à ses pleines capacités est effrayant, et peut aller jusqu’à la morte de l’utilisateur si celui-ci est trop faible. ce que j’ai utilisé sur toi était la partie Spirituelle de la technique, la plus difficile à maîtriser des deux, et la plus dangereuse pour l’utilisateur. Et tu as pu constater les dégâts dont elle est capable, alors que je n’ai utilisé que la moitié de sa puissance. Avec ça, on peut tuer d’un simple regard, tant que l’Intention et la Maîtrise sont là. et si ton ennemi est insensible aux attaques de l’Esprit, même aussi puissantes, alors la Danse s’en chargera sans coup férir. Aëgis, veux-tu apprendre à utiliser cette technique, la Danse ?

C’était toujours ainsi que ça se passait. D’abord il exposait la philosophie d’une technique, ensuite il la montrait à Aëgis, puis il en disait plus et lui demandait si elle voulait l’apprendre. La plupart du temps, elle refusait car elle savait que son niveau n’était pas suffisant, et son père n’insistait pas. Mais cette fois, elle n’avait même pas répondu, encore sous le choc de ce qu’elle venait de subir ! Prenant cela comme une infirmation, son père avait simplement ajouté:

-Mais n’oublie pas mes premiers mots, Aëgis. Ils ne contiennent pas seulement l’esprit de la Danse, mais aussi l’esprit de toute attaque, à une autre échelle. Et tout est résumé dans ce seul mot: Frapper !


Dernière édition par Aëgis le Sam 1 Mar - 15:59, édité 1 fois
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Aëgis
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MessageSujet: Re: Entraînement d'Aëgis --La Danse--   Entraînement d'Aëgis --La Danse-- Icon_minitimeSam 1 Mar - 15:56

(Désolée pour le double post, mais mon post était trop long et le forum pouvait pas tout prendre d'un coup cheval qui pue et ch ]

Aëgis se réveilla en sursaut à l’annonce de ce dernier mot. Elle comprenait, à présent, pourquoi elle avait préféré oublier: dans la bouche de son père, ce mot sonnait à chaque fois comme une condamnation à mort... Et dire qu’elle avait fini par vaincre cet homme si implacable, lors de sa seizième année. Non, impossible, après avoir revécu cette scène. Il ne s’était pas investi totalement dans leurs combat. son niveau était encore bien au-dessus !

Aëgis se leva et arracha sa lame de la terre, enrageant à moitié devant sa propre naïveté.

-Frapper, hein...?

En un éclair, elle se retourna, et fendit l’air de son épée. Un immense arc-de-cercle de flammes bleues fusa en un instant vers le tronc d’arbre renversé qu’il percuta avec une violence extraordinaire, le faisant exploser et le réduisant en cendres en quelques secondes. Aëgis avait utilisé sa flèche de feu sacré de façon quasi-instinctive. Cela lui était devenu facile depuis l’affrontement épique contre Krahoz, l’Edralf de Vent. Cela dit, aujourd’hui, ce n’était pas ce type de résultat qu’elle recherchait...

-Ça ne va pas être simple, marmonna-t-elle, avant de prendre sa décision.

Plantant à nouveaux son épée noire dans le sol, elle mobilisa en quelques instants une quantité impressionnante de mana et murmura:

-Kagutsuchi, je vais avoir besoin de ton aide...

Embrasant les bois alentours et illuminant la forêt d’une chaude et vive lumière, une colonne de flammes s’éleva devant Aëgis, avant de se dissiper en laissant la place au Phénix protecteur de la guerrière. Comme il l’avait lui-même prédit lors de leur victoire contre l’Edralf, il avait changé: légèrement plus petit qu’avant (quoi que trônant toujours à plus de 300 mètres de hauteur), ses flammes avaient viré au blanc, et dégageaient bien plus de lumière et de puissance qu’avant, si seulement c’était possible.

-Kagutsuchi, dit Aëgis d’un ton solennel et particulièrement sincère, tu es encore plus beau qu’avant.
-J’évolue en même temps que toi, fille des flammes, se contenta de répondre l’intéressé. Pourquoi m’as-tu appelé ?
-Tu dois le savoir, non, puisque tu sais toujours à quoi je pense... répondit la jeune femme avec un sourire.
-Veux-tu savoir si je suis capable d’à nouveau t’emmener dans ton âme, comme lors de notre pacte, ou bien veux-tu que je le fasse ?
-Je veux que tu m’y emmène, si tu en es capable.
-J’en suis capable.

Comme il l’avait fait lors de sa première invocation, l’oiseau de feu plongea sur Aëgis, qui perdit connaissance presque aussitôt.
Pour se réveiller à nouveau dans cet étrange endroit qu’était son âme. Sure d’elle, elle fit la moue en cognant contre le sol de marbre blanc, et lorsqu’elle leva les yeux vers le ciel d’un blanc/beige toujours aussi uni, elle jura entre ses dents.

-Ça manque de personnalité, pour ma propre âme, ici !

N’ayant pas oublié sa première expérience de ce lieu, elle eu vite fait de remodeler l’endroit à sa façon, faisant pousser des montagnes, apparaître un ciel bleu clairsemée de nuages, souffler un vent printanier, éclore des fleurs.

-Et la touche finale...

Surgissant de nulle part, une maison apparut devant Aëgis. SA maison, construite par son père il y a tant d’années, où ils avaient vécu avec sa mère. Des haies de buissons poussèrent comme des champignons, prenant les places qu’elles avaient occupé dans les souvenirs d’Aëgis. un vague de nostalgie manqua de la submerger, mais elle la refoula aussitôt. Elle n’était pas là pour ça.

-Incroyable, la force de la pensée... ironisa-t-elle avec un sourire. Kagutsuchi ?
-Oui ? répondit la sphère enflammée qui apparut aussitôt devant la jeune femme.
-Prend dans mes souvenirs ce dont tu as besoin. Tu sais où je veux en venir, je suppose...?
-bien sur.

La sphère de flammes disparu aussitôt. Presque simultanément, la porte de la maison s’ouvrit, laissant sortir un homme de grande taille, à la carrure massive mais svelte, tout en souplesse et en puissance. Ses cheveux châtains mi-longs encadraient des yeux vifs et perçants, et ses traits ne lui donnait pas son âge.
Il riva son regard sur Aëgis, qui sourit.

-Je ne m’attendais pas à ce que l’on se “retrouve” en de telles circonstances... Tô-san...
-Tu as enfin décidé d’apprendre la Danse ? Demanda celui-ci à brûle-pourpoint.

bien qu’elle sache que son “père” qui lui faisait face n’était qu’un concentré de souvenir mit en forme par Kagutsuchi, l’autenticité était frappante, et Aëgis décida de se laisser prendre au jeu. Après tout, c’était plus ou moins le but de la manœuvre !

-La “Mort” restera hors de ma portée pour encore un moment, je le crains, répondit-elle finalement. Mais je veux en effet apprendre la véritable Frappe.
-Tu en auras mis, du temps, pour me répondre...
-Plusieurs années, oui. Mais ce ne fut pas du temps perdu, je pense. Et cela ne nous ôte pas le temps à venir.
-De justes paroles, ma fille. Soit, commençons. Es-tu prête ?
-Oui.
-Alors frappe-moi.

Aëgis s’était attendue à cette réplique, et dégaina Kagutsuchi au quart de tour, l’abattant sur son “père” le seconde suivante. Sauf que celui-ci esquiva l’attaque sans difficulté, laissant la lame s’écraser au sol dans une gerbe de terre. Avant qu’elle ai seulement pu penser à réagir, Aëgis fut sentit aussitôt le poing de son père s’écraser sur son ventre, et fut projetée violemment vers l’arrière. Elle se réceptionna comme elle put, le souffle coupé, et se remit tant bien que mal en position de combat. Quelle vitesse fulgurante ! Rien à voir avec ce qu’elle connaissait de son père !

-Kagutsuchi, est-ce toi qui utilise une telle force ?
-Pas du tout, répondit dans sa tête la voix solennelle de l’invocation. Je me fie entièrement sur tout ce que je sais de ton père, et j’agi en conséquence. Toute mes actions auraient été les siennes, y comprit en ce qui concerne le combat.

Aëgis était sidérée par la force que Kagutsuchi avait décelée dans ses souvenirs de son père. Mais un sourire vint finalement étirer ses lèvres. Dans un sens, et après courte réflexion, ça ne l’étonna finalement pas tant que ça.

-Ce n’était pas une Frappe, ça, si ? Lança soudain son “père” avec une touche d’ironie, comme si son coup de poing n’était été qu’une tape amicale sur l’épaule. Décidément, Kagutsuchi jouait bien son rôle.
-C’était sensé en être une, riposta Aëgis. J’ai juste eu un moment d’inattention...
-Alors viens avec un peu plus de conviction, sinon on sera encore là dans un an !

La jeune femme ne se le fit pas redire. Embrasant sa lame noire, elle fonça sur son père avec la ferme intention de lui abattre son épée sur le crâne. Encore une fois, l’homme esquiva, mais la lame l’avait frôlé de peu de chose, et sa riposte fut anticipée par Aëgis qui contra en déviant le coup de son coude. Elle plaça une deuxième attaque, à bout portant, et son père fut contraint de dégainer enfin sa lame pour bloquer. La puissance de l’assaut le força à reculer de quelques pas, mais bien moins loin que ce qu’Aëgis avait prévu. Ne s’en formalisant pas, elle repartit à l’assaut, portant un coup diagonal de bas en haut visant l’aîne de son père. Le coup laissa un profond sillon carbonisé dans le sol, et fut dévié par le plat de la lame adverse, qui vint d’une rotation bien placée fuser vers la tempe de la jeune femme, qui se baissa pour esquiver.

-Beaucoup mieux ! Lâcha son père comme si de rien n’était. Voilà des attaques un peu plus dignes d’intérêt !

Comme avant, se dit Aëgis. C’était comme avant, ses combats contre son père, Tsukihime Reito, le Hunter vétéran, les mêmes remarques lâchées en plein affrontement, les mêmes sons des lames s’entrechoquants, les mêmes pas faisant voler la terre et l’herbe en tous sens. Mais cette fois, il y avait beaucoup de choses en plus. A commencer par ça !

-Seika no Sentou !!!

Bien qu’étant presque à bout portant, la jeune fille lâcha sur son père une flèche de feu sacré qui le frappa de plein fouet. La puissance de l’explosion aurait emporté Aëgis aussi, en temps normal, mais plus maintenant. Depuis Krahoz, le feu ne la brûlait plus. Il était devenu une partie d’elle. Mais alors que son adversaire devrait être mal en point après une technique pareille, elle sentit sur elle son regard immense qui menaça de l’engloutir. Elle aurait reconnu cette sensation entre mille, à présent qu’elle “se souvenait”, et eu le réflexe de se jeter en arrière. Perçant le rideau de poussière et de fumée, la lame de Reito s’écrasa avec une puissance jamais vue là où Aëgis s’était tenu la seconde d’avant. La terre se craquela sous le choc et, une seconde plus tard, l’onde de choc suivit. et le souffle aussi. Témoignant d’une quantité de mana emmagasinée phénoménale, le souffle provoqué par le coup frappa Aëgis de plein fouet malgré les deux bons mètres qui la séparait de l’arme, et elle vola littéralement en arrière avant de s’écraser à plusieurs mètres de là, amortissant le choc comme elle put. Elle eu alors la vision fugitive de son père, en train d’arracher su sol son épée qui s’y était enfoncée jusqu’à la garde. Elle ne s’était pas trompée, son Reito avait bel et bien utilisé “la Danse”, et la puissance du simple souffle du coup ne laissant aucune place au doute: aucune garde au monde, aucune armure, aucune défense, même magique, n’aurait pu bloquer une attaque d’une telle envergure. Mais ce qui permit à Aëgis de comprendre, ce fut moins la démonstration du coup lui-même que l’intensité qu’avait eu le regard de son père la seconde qui l’avait précédé. Un regard qui l’avait transpercé même sans le voir.
Et les mots de son père résonnèrent à nouveaux dans son esprit. Frapper.

-Maintenant, je sais, murmura Aëgis en se relevant. D’une voix plus forte et assurée, elle répéta: Une fois engagée dans un combat, tout le reste est secondaire. Frapper devient un devoir, un but et un désir. Aucune règle n’est alors plus importante que celle-là, et rien ne permet de la violer. Frapper !

S’approchant de son père, elle leva son arme. Elle ne voyait plus rien d’autre que l’endroit où sa lame allait trancher, juste au dessus du nez, entre les yeux. Plus rien d’autre n’existait que ce point-là. Le temps sembla s’étirer. Encore et encore. Elle pu percevoir, là où son regard se figeait, la moindre goûte de sueur sur le front de son père. Elle n’avait plus qu’un mot en tête. Frapper !
Alors elle frappa. Son arme traversa le corps comme du beurre, sans la moindre résistance, et s’enfonca dans le sol avec une telle force que la maison, à plusieurs mètres de là, pencha un instant sur le côté à cause de l’onde de choc. Ce choc qui résonna dans tous les os du corps de la jeune fille, se répercuta dans tous ses muscles, l’obligeant finalement à lâcher son arme.
Elle tomba en arrière et s’assit sur le sol. Reito avait disparu, pus aucune trace de lui. Était-ce l’effet de la technique ? Le coup n’aurait-il pas du simplement le couper en deux, quitte à le réduire en morceau par la même occasion ? Alors qu’elle se posait ces questions, l’univers tourna autour d’elle et elle fut contrainte à fermer les yeux, s’affalant en arrière. Elle se sentait vidée. Après une invocation, ce genre de technique n’était visiblement pas recommandée pour le bien-être des réserves de mana...
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle était de retour dans la clairière au cœur de la nuit. A en croire l’odeur de cendres, il ne devait plus rester grand chose de la végétation, ici... se redressant péniblement, elle en eu la confirmation: la clairière s’était nettement agrandie, un cercle de cendres si fines qu’elles évoquaient du sable remplaçant la verdure.

-Kagutsuchi ? appela Aëgis. Pourquoi cette interruption inopinée ? Un problème ?
-Je ne peux pas nous maintenir dans ton âme indéfiniment, répondit la voix dans sa tête, bien qu’ayant physiquement disparu. Cela demande beaucoup de pouvoir. Si ce n’était que cela, j’aurais pu tenir un peu plus 24 heures continues, mais ton attaque a tout épuisé d’un coup. Je ne pouvait plus maintenir cette réalité parallèle.
-Je comprend. Je ne t’en veux pas, grâce à toi j’ai pu plus ou moins revoir mon père, faire un beau combat, m’améliorer nettement au passage en comprenant certaines choses, et j’ai réussi à maîtriser “la Danse”. ce n’est pas rien.
-Tu as une bonne façon de prendre les choses, fille des flammes...


[Aëgis: + Augmentation des capacités de corps à corps.
+ apprentissage de La Danse.]
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